Ces diapasons sont associés à des fréquences d’un soi-disant solfège ancien, qui n’existe que dans l’imaginaire des personnes colportant de tels concepts.
Le mythe du diapason 528 Hz et la cacophonie du Solfeggio
Par Emmanuel Comte
Emmanuel Comte est l’auteur de
Le Son d’Harmonie, MedSon 2011
Le Son de Vie, Québécor 2013
Le Son des Vibrations, Québec Livres 2015, Dangles 2015.
Note au lecteur : autres articles de démystification :
Le mythe du diapason 528 Hz et la fausse science
Le « La 432 Hz » est-il un mythe ?
Le Diapason 432 Hz, mythe vérifié – Partie 1
Le Diapason 432 Hz, mythe vérifié – Partie 2
Le Diapason 432 Hz, mythe vérifié – Partie 3
Le Diapason 432 Hz, mythe vérifié – Partie 4 (à paraître)
Dans le domaine des sons et des vibrations thérapeutiques, le cas du diapason 528 Hz est un autre dossier qui mérite quelques éclairages rafraîchissants. Il en existe d’autres. Je laisse au lecteur le soin d’appliquer la même médecine que j’emploie ici à d’autres mythes ou fantaisies fréquentielles.
Il est bien clair encore une fois que les diapasons ou fréquences citées dans ces lignes pourraient avoir un intérêt sur le plan thérapeutique. Cela n’est pas discutable car toute fréquence peut être utilisée arbitrairement et peut être transformée par l’intention qu’on lui fait alors porter.
Ce que j’ai découvert après quelques recherches, est un discours philosophique mystico-numérique qui m’a semblé farfelu, sans aucun fondement historique ou scientifique, à un point tel que j’ai entrepris de clarifier la question.
Le résultat de cette enquête est concrétisé par les présentes lignes qu’elle a inspirées.
Il est facile d’entreprendre une courte recherche sur les diapasons dits « Solfeggio » et de découvrir des kilomètres de dithyrambes à leur sujet accompagnées de protocoles thérapeutiques vantant leurs qualités. Le premier élément qui m’a interpelé dans cette affaire est l’utilisation du mot solfège.
Il s’agit d’un hymne accompagné par une lyre à 9 cordes dédié à Nikkal déesse sumérienne.
Cette partition musicale est une tablette d’argile conservée au Musée du Louvre (Paris, France), découverte à Ougarit en Syrie et datant de 3500 ans.
Il s’agit de la plus ancienne trace connue de « solfège » au sens de notation musicale.
Si l’on s’intéresse à la signification étymologique du mot solfège, on retrouve le nom des notes Sol et Fa, d’où a été tiré le verbe solfier, désignant une manière ancienne de chanter. Les interprètes qui l’employaient, entonnaient les sons de leurs hymnes en chantant le nom des notes qui les composaient : A, B, C, D, E, F, G. tel que l’usage monastique en dictait traditionnellement la pratique. Ce chant se pratiquait sans fréquence ou note de référence. Il n’existait à cette époque aucun diapason fixe. Le diapason en tant qu’objet n’existait pas encore, seuls des tuyaux d’orgues pouvaient servir d’éventuelles références mais la note variait d’une ville à l’autre, d’un monastère à l’autre, d’un temple à l’autre et il était fréquent que les orgues d’un même temple soient accordées différemment. Et les notes fluctuaient aussi selon l’oscillation des températures saisonnières.
La hauteur des sons était déterminée de façon aléatoire et il n’y avait pas de référence fixe. Les tonalités étaient arbitraires et suivaient la vocalité humaine : Grave, Médium, Aigu.
« C’est au début du XIe siècle, en recherchant à la fois un système de notation (qui est à l’origine de la portée) et un système de codification des intervalles musicaux, que Guy d’Arezzo aurait imaginé ce qu’on désigne aujourd’hui par le mot « gamme ».
(…)
Alors que les notes étaient, jusqu’à Guy d’Arezzo, choisies dans les premières lettres de l’alphabet, c’est à lui qu’on attribue le procédé mnémotechnique par lequel on les nomme maintenant dans les pays latins (et catholiques) à partir des syllabes initiales d’un hymne à saint Jean-Baptiste :
UT queant laxis
REsonare fibris
MIra gestorum
FAmuli tuorum
SOLve polluti
LAbii reatum
Sancte Ioannes » [1]
« Dans les pays anglo-saxons (la plupart du temps Protestants), ayant conservé la notation des notes de la gamme par des lettres, la correspondance, de nos jours, s’établit comme suit :
La Si Ut Ré Mi Fa Sol
A B C D E F G
Dans les pays de langue allemande, H désigne le Si et B le Si bémol. » [1]
Fréquences solfeggio est une expression inventée par Leonard Horowitz et Joseph Puleo en 1999. Il s’agit d’une gamme de six notes et plus, composée d’intervalles musicaux inharmoniques (désaccordés et cacophoniques), se référant à une croyance selon laquelle cet ensemble de fréquences seraient issues de la « numérologie biblique » et auraient été utilisés « depuis des siècles » puis « oubliées et perdues », alors qu’elles étaient supposément présentes dans les chants grégoriens et sanskrits. On nage en plein mystère et en pleine confusion. On se demande bien d’ailleurs ce que le sanskrit vient faire là au milieu.
La fréquence de 528 Hz est une sorte de note pivot appelée Mi (!), mais ressemblant plutôt à la note Do, dans le référentiel actuel, autour de laquelle les apôtres susnommés décrivent une ancienne échelle de 6 tons et davantage, dénommée fréquences Solfeggio, qui aurait été utilisée dans la musique sacrée (on ne dit pas laquelle), y compris le chant grégorien. Voyons ce que donne cette échelle de notes totalement désaccordées, avec un exemple à 8 tons. Je ne connais pas de chant grégorien même issu de la paléographie musicale, suivant cette « mélodie » :
« Gamme » Solfeggio
396 Hz – 417 Hz – 528 Hz – 639 Hz – 741 Hz – 852 Hz – 963 Hz – 1073 Hz pour les notes (nommés selon les auteurs de ce concept) : Do – Ré – Mi – Fa – Sol – La – Si – Do
Contrairement à ce que cet ancien dentiste affirme, aucune note de référence fixe n’était utilisée pour l’interprétation des chants religieux dans les monastères du Moyen-âge occidental, à part les trois tonalités suivantes dont nous avons déjà parlé, soit : grave, médium, aigu. A fortiori il ne peut être question de « fréquences » dans le récit biblique, écrit il y a plusieurs milliers d’années par des primitifs, ignorants à ces questions de vibrations par seconde… découvertes au 17e s. en Occident. Je rappelle qu’à l’exception de la musique de cour dans la Chine du 1er millénaire et sauf à une époque très récente, il n’a jamais existé aucun référentiel fixe dans l’attribution des notes musicales. A fortiori cela ne put être occurrent au cours du Moyen-âge ou de l’Antiquité.
Affirmer le contraire est une pure invention et fantaisie, qui ne repose sur aucune donnée historique reconnue et montre la méconnaissance des faits par les auteurs qui soutiennent ces thèses ubuesques. Il s’agit-là d’une mystification. La référence fixe et normative pour l’attribution du La tel que nous le connaissons aujourd’hui, date de 64 ans : 1953 (j’écris en 2017).
Qu’est-ce que le diapason 528 Hz ?
Les créateurs du mythe de la fréquence de 528 Hz, affirment qu’ils ont « découvert » des fréquences « secrètes » qui gravitent autour de cette tonalité qu’il s appellent Mi et qui correspond davantage à un Do dans nos tonalités actuelles. Ils ajoutent que cette note est la « fréquence universelle de l’amour » et qu’elle a la propriété biologique de réparer l’ADN. Ils disent l’avoir découverte dans des extraits bibliques de l’Ancien Testament du Livre des Nombres, voici cette fréquence :
Le diapason 528 Hz
Dans la démarche de vouloir chercher la source de ce mythe farfelu, je suis allé chercher dans la Bible le fameux verset du 528 Hz. Je reproduis ci-dessous un extrait de la référence à l’origine de l’affaire. C’est une sorte de liste d’épicerie, formée par une longue énumération de mesures et de nombres (c’est le thème du chapitre biblique, Les Nombres) d’items en vue de sacrifices aux dieux :
Les Nombres, 7, 12-83
La Bible, Ancien testament
La base du mythe Solfeggio
12 Le premier jour, ce fut Nahshone, fils d’Amminadab, de la tribu de Juda, qui apporta son présent.
(…)
83 et, pour le sacrifice de paix, deux bœufs, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux de l’année. Tel fut le présent d’Ahira, fils d’Einane. [2]
Les Nombres 7, 12-83 : la base du mythe Solfeggio
Ils affirment ensuite que les fréquences qu’ils donnent sont celles de cet hymne, ce qui est une invraisemblance historique absolue, puisque ces chants n’avaient aucune référence fixe pour leur interprétation et que la cacophonie de leur gamme n’a aucune ressemblance avec l’hymne de la St-Jean Baptiste de Paul Diacre suivant la mélodie de la gamme diatonique de Do majeur ou Ton Dorien (voir l’extrait ci-dessus).
Ces fréquences ne peuvent pas avoir été perdues, puisqu’elles n’ont jamais existé, à part dans l’imaginaire de ces messieurs Puelo et Horowitz.
Les fréquences dont il s’agit ici ne peuvent non plus se baser sur aucune donnée musicologique. Comme il a été expliqué précédemment, aucune hauteur spécifique n’était fixée au Moyen-âge. De plus les intervalles donnés dans ce système sont faux et ne suivent pas la logique pythagoricienne auxquels ils osent se référer et n’ont aucune résonance harmonique.
« On croyait que les chants et leurs tons spéciaux donnaient des bénédictions spirituelles lorsqu’ils étaient chantés en harmonie. Chaque tonalité de Solfeggio est composée d’une fréquence requise pour équilibrer votre énergie et garder votre corps, votre esprit en parfaite harmonie.
Comment les fréquences ont-elles été découvertes?
Selon la documentation fournie dans « Codes de guérison pour l’apocalypse biologique », le Dr Joseph Puleo [3] a été introduit à la méthode pythagorique de réduction numérique, par une vision ouverte. À l’aide de cette méthode, il a découvert le schéma de six codes récurrents dans le Livre des Nombres, chapitre 7, versets 12 à 83.
La méthode pythagoricienne est une méthode de réduction simple, utilisée pour transformer les gros nombres en un seul chiffre. Les valeurs de tous les chiffres du nombre sont ajoutées. Lorsqu’après la première addition, le nombre contient encore plus d’un chiffre, le processus est répété. Voici un exemple: 456 peut être réduit à 4 + 5 + 6 = 15, puis réduit à 1 + 5 = 6. Donc, le nombre 456 réduit éventuellement le chiffre unique 6 .
Pythagoras de Samos
Le Dr Joseph Puleo a trouvé des répétitions d’un seul objet ou sujet dans le Livre des Nombres. Dans le chapitre 7, verset 12, il a trouvé une référence au premier jour, le deuxième jour a été mentionné au verset 18, troisième jour au verset 24, et ainsi de suite jusqu’à la référence finale au verset 78 qui parle du douzième jour.
La réduction pythagoricienne de ces nombres de vers est :
Verset 12 = 1 + 2 = 3
Verset 18 = 1 + 8 = 9
Verset 24 = 2 + 4 = 6
Verset 30 = 3 + 0 = 3
Verset 36 = 3 + 6 = 9
Verset 42 = 4 + 2 = 6
… jusqu’au verset 78
Voyez-vous la répétition de 396 ? C’est la première fréquence.
Il a trouvé la prochaine fréquence en regardant le verset 13, qui parle d’une offrande. Six versets plus bas, le verset 19, la même offrande ou l’idée est répétée, six versets plus bas, on trouve le verset 25, avec une autre répétition, etc. Ainsi, en utilisant la méthode de réduction pythagoricienne, il a encore découvert un motif. Ce modèle est 417. C’est la deuxième fréquence. Le reste des fréquences a été trouvé selon la même méthode. » [4]
Après quelques calculs voici une comparaison de ces fameuses fréquences solfeggio par rapport à divers systèmes référentiels connus.
- Le « Do » à 396 Hz correspondrait à un Sol zarlinien dans une gamme en intonation juste avec un La à 440 Hz, où le Do serait à 528 Hz. Cette hauteur serait plus cohérente avec les systèmes référentiels en vigueur depuis plusieurs siècles, établissant un La autour de 400 Hz.
- Le système Solfeggio propose un La à 330 Hz ce qui est saugrenu. Le La 330 Hz correspond à un Mi actuel du piano tempéré. De cela, on peut bien-sûr discuter indéfiniment. Ce n’est pas le but de mon propos qui est simplement de dénoncer une fraude générée par des imposteurs.
- Le La à 330 Hz n’est pas documenté concernant les estimations basées sur des expérimentations historiques depuis la Renaissance. Aucune référence n’est néanmoins connue ou documentée avant cette période [6].
- Avec un Do démarrant à 396 Hz, les autres notes s’établissent selon une gamme fantaisiste qui n’appartient à aucune tradition ou aucun mode musical connu.
- Le Ré est faux donnerait un Ré ♯ (417 contre 445,5 Zarlin/Pythagore ou 444,49 tempéré).
Idem pour les notes suivantes. - Le Mi devient un Fa dans les 3 autres systèmes. Le Fa est un Sol ♯. Le Sol est un Si. Le La est un Do ♯. Le Si est un Ré ♯ (voir le tableau des équivalences, ci-dessous).
La « Gamme » Solfeggio se répartit donc sur plus d’une octave et donnerait alors les notes suivantes : Do/Ré ♯/Fa/Sol ♯/Si/Do ♯/Ré ♯. Je laisse le soin aux personnes curieuses d’écouter cette suite de notes cacophoniques, comparée à la gamme jouée à partir de la même fréquence de départ (396 Hz), en intonation juste…
(ici la gamme dite de Zarlin en intonation juste).
La « gamme » Solfeggio démarre sur un Do à 396 Hz qui correspondrait à un Sol actuel à 392 Hz (tempérament égal à 440 Hz) [7].
Les 15 fréquences Solfeggio et l'incohérence de leurs notes
Gamme intonation juste
« Gamme » Solfeggio
Toutes ces théories me semblent donc de pures inventions sans fondement à part celui de la fantaisie et la mystification. L’affaire Solfeggio ressemble donc à une farce et un canular et il me paraissait important de le dénoncer. Et même si en parler c’est amplifier le phénomène, cette citation vous permettra de savoir vous prémunir des mystifications présentes ou futures, grâce à la démarche scientifique que je cherche à développer et qui permet de se libérer des mémoires de mystifications embrumées qui nous engluent dans des concepts dépassés. Nous avons besoin de lumière et l’équipe du centre MedSon espère que ces lignes permettront d’y voir plus clair.
En complément et en conclusion ultime, voici les réflexions d’un acousticien hollandais, vivant en Bulgarie, qui a écrit un long article sur son blog au sujet de la fréquence 528 Hz. Il arrive aux mêmes conclusions que les miennes, que je n’ai connues qu’à l’issue de ma propre écriture. En voici un cours résumé. (Traduction libre)
Roel Hollander
Roel Hollander est un ingénieur du son et saxophoniste de jazz originaire des Pays Bas, blogueur d’un site très complet consacré à l’acoustique et à diverses matières dont les centres d’intérêts rejoignent parfois les nôtre, au sein du centre MedSon. Voici en guise de conclusion quelques lignes extraites de son excellent article consacré au sujet développé plus haut dans ces lignes.
« En regardant les six fréquences originales de Solfeggio, nous trouvons que les nombres vibratoires de base ou de racine sont 3, 6 et 9. Nikola Tesla dit et je cite : ‘Si vous saviez seulement la magnificence des nombres 3, 6 et 9, alors vous auriez une clé pour l’univers »
L. Horowitz
Cette source mentionne l’utilisation de la méthode pythagoricienne (je présume la somme des chiffres pour accéder à la « racine numérique » d’un nombre). Lorsque nous le faisions avec la liste des fréquences, nous obtenons les numéros 3, 6 et 9. De nombreux autres nombres pourraient revenir à 3, 6 ou 9… par exemple 111 (= 3) ou 411 (= 6) ou 12321 (= 9), etc. Ce seul fait ne trahit pas que ces nombres sont des fréquences sonores importantes, n’est-ce pas?
Ensuite, à propos de la référence à Nikola Tesla, pour autant que nous le sachions elle est fallacieuse, car Tesla a parlé de rayonnement électromagnétique, pas de sons. Je n’ai pu trouver aucune source indiquant que Nicola Tesla était acousticien ou ingénieur du son.
(…) Le fait que nous utilisions le même mot (Hertz) pour définir le nombre de cycles par seconde d’un phénomène périodique, ne signifie pas que tous les phénomènes mesurés en Hertz ont un rapport de 1/1. Les Hertz sont utilisée pour désigner les fréquence sonores mais aussi la lumière (rayonnement électromagnétique), le rayonnement des fréquences radio et la fréquence de la CPU des ordinateurs.
Roel Hollander remarque en conclusion :
- Utilisation incorrecte du mot solfège (décalage total entre concept et théorie)
- Aucune preuve n’est fournie quant à l’utilisation des notes de la gamme d’Horowitz
- Les fréquences données ne correspondent à aucun tempérament connu. Il n’existait aucun tempérament dans les temps « anciens ». Aucune preuve n’est apportée pour soutenir la thèse des fréquences « perdues »
- Ces fréquences ne pouvaient être connues de Guy d’Arezzo car les instruments de physique nécessaires pour analyser les fréquences n’existaient pas encore (ils ont commencé à être envisagés 5 siècles plus tard grâce aux découvertes de Galilée, Mersenne, Sauveur, Chladni (Voir l’article Origine du diapason scientifique)
- Horowitz se contredit à plusieurs reprises par des confusions musicologiques montrant qu’il n’a pas une bonne compréhension de la théorie de la musique
- Ses plus grandes confusions concernent sa prétention d’utiliser un Do à 528 Hz et d’appeler cette même fréquence un Mi
- Sur le plan musical, mathématique et historique, le concept des anciennes fréquences « Solfeggio » n’est rien d’autre qu’un mythe, un produit de l’imagination de Puelo et Horowitz. [8]
Mais s’il vous plait cessez d’argumenter leur usage sur des concepts fallacieux, des preuves défectueuses, des mensonges et des fraudes pour justifier vos pratiques pour ces fréquences insignifiantes qui n’ont aucune espèce d’influence sur aucun ADN.
En le faisant, vous vous vous trompez vous-mêmes et trompez des personnes privées d’éducation musicale et vous paraîtrez insensés aux yeux des personnes expertes et spécialistes des questions acoustiques. ♦
Le Diapason 432 Hz, le mythe vérifié – Partie 1
Le Diapason 432 Hz est-il un mythe?
Références
[1] https://www.universalis.fr/encyclopedie/gamme/2-guy-d-arezzo-et-la-gamme/
[2] La Bible, Livre des Nombres, 7, 12-83. https://www.aelf.org/bible/Nb/7
[3] Leonard G. Horowitz, Joseph Puleo, Healing Codes for the Biological Apocalypse Hardcover,1999. Leonard G Horowitz, The Book of 528: Prosperity Key of Love Hardcover, 2011
[4] attunedvibrations.com/ Traduction libre de l’auteur
[5] skepdic.com/horowitz.html
[6] Bruce Haynes (1942-2011) auteur du livre de référence universitaire « A History of performing Pitch – The Story of A », Éd. Scarecrow Press, 2002 (Historique des fréquences d’accord de la musique – Histoire du La).
[7] web.archive.org/web/20120628101927/http://web.mac.com/len15/MUSICAL_CULT_CONTROL/Leonard_G._Horowitz.html
[8] Un article en anglais dont je n’ai eu connaissance qu’après la rédaction de ce chapitre (traduction libre) :
L’histoire auto-fabriquée des diapasons solfeggio : roelhollander.eu/en/tuning-frequency/Ancient-Solfeggio-Frequencies/
© 2018 Emmanuel Comte MedSon
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Tu en a fait, des recherches !!
La gamme 528 sonne terriblement faux !!!!
C’est une une théorie qui me paraissait complètement invraisemblable, irréelle, incohérente et dénuée de tout sens musical.
Elle est malheureusement utilisée de façon erronée par des “vendeurs de développement personnel” qui font feu de tout bois.
Merci, Emmanuel, de toutes ces précisions tellement documentées !!!
Merci Emmanuel de cet éclairage utile, espérons qu’il accorde tout le monde au bon diapason !
Merci Emmanuel, je suis accordeur de piano et j’ai été sensible à tes recherches. Bravo pour cette mise au point! Alain
Merci infiniment pour ces recherches. Étant musicien, et petit acousticien, on me parle trop souvent de cette théorie, présentée comme une vérité oubliée.
L’argument des expériences de Chladni m’ont mis la puce à l’oreille quant à la dérive new age.
J’ai toujours pensé que l’important est l’intervalle entre les sons, plutôt qu’une fréquence unique, sensée guérir ou provoquer un effet quelconque.
Je commence à parcourir le site et c’est passionnant.
Continuez !
Yves
Merci Yves,
Toute cette histoire est abracadabrante. Heureux celui ou celle qui arrive à y voir plus clair et à déboulonner ce fatras épouvantable. Seules les personnes ignorantes de la chose musicale peuvent se laisser berner par des affirmations aussi alléchantes que dérisoires.
Emmanuel Comte
Centre MedSon
Merci Emmanuel.
Tu es ma référence no. 1 pour tout ce qui concerne le domaine de la sonologie.
C’est vrai qu’à force de lire l’un ou l’autre on devient mélangé.
Moi je m’arrête à tes enseignements et tes recherches poussées. 😉
Bonjour,
Je vous remercie pour ces précisions, je suis musicien (sur synthétiseur essentiellement, passionné de musique douce et intéressé par la thérapie musicale), j’ai eu la chance de faire des études en 2001 à l’institut international de l’image et du son, où j’ai pu avoir des notions (limitées !) sur ce qu’est la relation entre fréquences acoustiques et création musicale. Depuis quelques temps, en surfant sur YouTube je tombais sur des articles ou musiques vantant les mérites de ces “432 ou 528 hertz” et franchement j’étais dubitatif, bien qu’étant néanmoins très ouvert (je suis catholique et passionné par le bouddhisme). Je me disais que les fréquences ne sont que ce que l’on en fait, et que la seule chose qui puisse réellement apporter du bien-être c’est l’intention créative d’en apporter. Il y a nécessairement une part de subjectivité dans la manière dont une personne reçoit une musique ou un son, et chercher à imposer un point de vue pseudo-scientifique sur telle ou telle fréquence me semblait abusif. Je vous remercie d’avoir éclairé ma lanterne, qui a souvent besoin d’être nettoyée.
Chris (Oceans Resurrection sur YouTube)
Merci Chris,
C’est tout à fait juste, de la même manière, ce n’est pas la main qui soigne ou qui tue, c’est l’intention qui la dirige. J’ajoute que les intervalles créés entre les sons ont plus d’importance que les sons eux-mêmes.
Emmanuel
Bonjour,
Article intéressant, cependant vous faite erreur concernant l’impact sur le corps physique et son métabolisme de la fréquence 528Hz (entre autres…)
Cette étude scientifique le prouve:
https://www.scirp.org/journal/paperinformation?paperid=87146
Bonne lecture 🙂
Merci EL.
L’article que vous citez est intéressant mais ne prouve rien car il comporte énormément de biais. Le premier et non le moindre étant que l’article devrait s’intituler Effect of 444 Hz Music on the Endocrine System and Autonomic Nervous System, plutôt que Effect of 528 Hz Music on the Endocrine System and Autonomic Nervous System.
Il va y avoir une mise à jour explicative au sujet du 528 Hz en réponse à cet article très discutable, paru en 2018 chez Scientific Research Publishing (SCIRP). SCIRP est un éditeur universitaire chinois ayant une réputation de prédateur, spécialisé dans les revues électroniques en libre accès, les actes de conférence et ou anthologies scientifiques considérées comme de qualité douteuse.
Mise à jour : Le mythe du diapason 528 Hz et fausse science
https://sonologie.ca/le-mythe-du-diapason-528-hz-et-fausse-science/
Emmanuel Comte
528 hz est effectivement un do… 396 hz un sol… et c’est les mêmes qui vont te dire que do corresponds au chakra racine, ré = chakra sacré, mi = plexus solaire etc… donc aucune cohérence – merci de remettre les pendules à l’heure.
Merci Pauline.
Chez MedSon, on appelle un chat, un chat (!)
Emmanuel Comte